A Sainghin, les passes d’armes du conseil municipal sont parfois dignes d’une série qu’on pourrait intituler Weppes Wars… Voici donc le 1er épisode de la dernière trilogie
En préambule, mise au point par M. le Maire des dernières avancées : inaugurations ( le city-stade, le Relais d’Assistantes Maternelles ), travaux ( ceux de couverture au chartil, la réhabilitation de la mairie et le retard dû au lot menuiserie, la charpente qui soutient les cloches de l’église, la zone attenante à l’église ), les événements passés ( la distribution de compost) et à venir ( le marché de Noël et une meilleure accessibilité au marché hebdomadaire). Avec en guise d’ hors d’ oeuvre l’adoption du Procès Verbal du dernier conseil : aucune remarque formulée mais vote contre des trois oppositions…
- Le nouveau règlement intérieur pour le personnel municipal et sa charte informatique. Il fixe les droits et obligations des agents, il règlemente aussi l’ emploi des ressources informatiques ( confidentialité, utilisation d’Internet…). Abstention des trois oppositions
- Adhésion de la commune au contrat d’assurance statutaire du Centre de Gestion. Il s’agit de garantir la ville vis-à-vis de l’absentéisme des agents ( arrêts de travail de type maternité, accidents de travail, maladies…). CNP Assurances a été choisi après mise en concurrence : ce nouveau contrat fera économiser 20 000€ à la commune. Approbation de Continuons pour les Sainghinois et de Agir ensemble, abstention de la 3e opposition.
- Modalité de réalisation des heures supplémentaires, complémentaires, des dimanches et jours fériés pour les agents. Unanimité.
- Création de deux postes : un gardien de police supplémentaire en temps partagé avec la commune de Don et un adjoint administratif de 2nde classe au service communication (c’est la régularisation d’un employé déjà en place). Unanimité.
- Rectificatif de la décision budgétaire modificative n° 2 : c’est une opération visant à annuler un déséquilibre de 100€. Unanimité.
- Décision budgétaire modificative n° 3 : il s’agissait de répartir de nouvelles recettes (notamment le fonds de péréquation) notamment entre différents investissements entrepris par la commune ( le R.A.M., le city stade, l’assainissement de la cour de la ferme Fauquenois, la salle paroissiale et la salle de musique)… Et ce conseil alors paisible s’est enflammé comme un sabre laser :
- S. Plahiers demanda le compte-rendu de la commission de sécurité après avoir visité le R.A.M. et constaté quelques dangers potentiels (!!). La commission n’étant pas tenue de passer, ce sont les pompiers qui s’en sont chargé et n’ont rien relevé de notable.
- Elle demanda également si c’était à la mairie de prendre en charge les dépenses pour un lieu de culte (la salle paroissiale donc, propriété municipale et pas religieuse). Arguant en étant hors-sujet la loi de séparation de l’ Eglise et de l’Etat de 1905… Et Paul Dutoit de surenchérir en s’interrogeant sur l’association qui utiliserait la dite salle (!!), sur les 450€ dévolus aux services ( dispatché sur cette ligne sans raison précise, un peu à la volée d’après le Directeur Général des Services) suggérant à voix basse que c’était destiné au café Le Sainghulier… Humour ou diffamation nauséabonde?
Cette fois, on y était. Les couteaux – ou les épées – étaient tirés, les combattants prêts à s’écharper. Et ce n’était que le début, il était 20h35, 12 points restaient à examiner… la suite allait confirmer et même amplifier cette tension palpable…
Eric ROLAND
LOBODA