… Juste avant les vacances, voilà que se remet à tomber dru, très dru, très très dru un flot continu de critiques – qui pourraient être positives, mais non -, d’insinuations -Vichy, Pétain ne manquent plus que Pinochet pour que le tableau soit complet-, d’accusations infondées et de blâmes de plus en plus virulents… Avec trois mois d’avance, la chasse est ouverte. Que me soit pardonnée cette métaphore cynégétique, mais le gibier que bon nombre de chasseurs – bons ou mauvais, à eux de voir – rêvent d’accrocher à leur tableau se nomme Matthieu Corbillon. Les chiens sont lancés, la curée arrive, l’hallali va bientôt sonner… Quelques précisions quant à ce courant continu dans le déversoir des colères qu’est Facebook…
La fête des écoles de samedi : effectivement, il n’y avait pas de toit sur le podium. Cela vaut-il la peine de crier haro depuis cette date? Et que n’aurait-on pas dit ou écrit si la municipalité n’avait pas proposé la halle 2000 alors que la kermesse de l’Ecole Sainte-Marie s’y était déroulée? Et j’ai le souvenir d’une fête des écoles pas si lointaine où il n’y avait pas de couverture à la scène non plus, il avait plu tout l’après-midi, enfants, parents, bénévoles étaient frigorifiés, le directeur de l’époque avait même suggéré à l’ A.P.E. d’annuler. Bref, une kermesse calamiteuse où une partie des danses avait même été reportée le mercredi suivant. Mais personne ne se serait permis de remettre en cause la municipalité au micro… Comme si la météo était du ressort des élus locaux! Autres temps, autres moeurs…
Transformer une fête des écoles en tribune politique, accuser la municipalité gratuitement en omettant bien sûr de préciser qu’une alternative avait été proposée, c’est faire peu de cas des capacités critiques du public. On pourrait presque appeler ça de la démagogie. La politique se doit de rester dans les arcanes du pouvoir, dans la communication, dans les médias mais ne doit pas déborder sur des sphères qui concernent tout le monde, quelle que soit son orientation et ses idées.
L’emportement me gagne… Plutôt que de mal parler – mal écrire devrais-je dire -, je préfère remettre à demain la suite des points de l’actualité…
Et que les contempteurs me pardonnent, une erreur orthographique ou grammaticale a pu tout de même se glisser malgré mes vérifications. Que ces défenseurs de la langue française ne m’en tiennent pas rigueur…