Légitimement, on peut se demander pourquoi il est impossible de réagir directement sur ce blog ou le Facebook associé. Simplement parce que cette liberté d’expression, au nom de laquelle beaucoup se réclament en évoquant les « censures » dont ils sont l’objet, eh bien, cette liberté a évidemment ses bornes.
Voilà un petit exemple de ce qu’on a pu lire pendant tout un week-end sur un média concurrent… A travers plusieurs comptes Facebook, cela fait bientôt une année que la haine et l’opprobre se déversent. Passent les « minable », « guignols », « menteurs », les sous-entendus plus ou moins diffamatoires -j’en passe et des meilleurs- , mais là, le point de non retour était franchi. Se faire insulter de « gros tas de merde », de « fainéants immondes » qui ne méritent qu’un « bon coup de pompe dans la gueule », il n’était plus possible de tolérer de tels propos. Je vous laisse juge de ce que l’on ose publier alors qu’on se fait les défenseurs d’un débat propre et démocratique… De même, juste après les tueries du 13 novembre, on a pu lire -on le peut toujours mais pour combien de temps vu le nettoyage opéré depuis quelques jours- que « les crayons vont sortir du cimetière »… Sous entendu quelque peu choquant vu l’émotion provoquée dans le pays après les attentats des 7 et 9 janvier et l’unanimité régionale autour de l’initiative sainghinoise.
Par décence, l’identité du commentateur ci-dessus ainsi que sa photo -celle d’un enfant- ont été masqués mais peut-être valait-il mieux de la part de l’administrateur censurer de tels propos??? Le côté positif de ce message, ce fut de convertir les quelques élus encore réticents que nous nous devions de répondre aux attaques fielleuses dont nous étions l’objet… Et donc de réactiver ce blog…
Et bien sûr, vous pouvez réagir et serez publiés si votre opinion respecte les règles élémentaires du savoir-vivre… La liberté de penser et de s’exprimer, oui, mais pas illimitée…
Johann Carolus
Guerbeau Claire